Bonneuil-en-France est une commune rurale de 715 habitants (population légale 2011, source INSEE) appelés " Bonneilleux ". Elle est située au sud-est du département du Val-d'Oise, en limite du département de Seine-Saint-Denis.
Elle est entourée par les communes de Gonesse, Arnouville et Garges-lès-Gonesse dans le Val-d'Oise, Dugny et Le Blanc-Mesnil en Seine-Saint-Denis.Trois cours d'eau la traversent : le Petit Rosne et la Morée sont des affluents du Croult, qui lui-même se jette dans la Seine. La Morée a toutefois été couverte au XIXe siècle ; son emplacement correspond à la limite entre Bonneuil-en-France et Dugny.
Le village a la particularité d'être traversé par l'aéroport du Bourget : de ce fait, le hameau du Pont-Yblon (autrefois rattaché à la paroisse de Dugny), se trouve isolé du reste de la commune.
Il est intéressant de noter également la présence d'un lieu-dit dénommé Les Hazerets. D'après la monographie rédigée par l'instituteur de la commune en 1899, ce nom serait une déformation de " lazaret " (hôpital) et ferait référence à l'époque des guerres de religion, où des cabanes avaient été construites afin de prodiguer des soins aux blessés lors de combats. L'instituteur évoque par ailleurs la découverte de nombreux corps sur le site dans les années 1880.
Il est fait mention du territoire de Bonneuil-en-France dès le VIIe siècle, alors que Dagobert en accorde la jouissance aux moines de Saint-Denis. En 832, lors du partage des terres de l'abbaye de Saint-Denis, les terres de Bonneuil sont inventoriées. A partir du XVIe siècle, la seigneurie appartient à la famille de Thou, puis de Harlay, par alliance.
La commune compte plusieurs édifices notables. Ainsi, l'église Saint-Martin, monument gothique établi au XIVe siècle et menaçant ruine en 1738 selon les mots de l'Abbé Lebeuf dans son Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris (1754), a été reconstruite entre 1768 et 1773. Elle a bénéficié d'une restauration en 2006 et abrite notamment une pieta du XVIe siècle en bois polychrome.
L'instituteur évoque également un château " récemment restauré ", qui en 1870 a abrité des religieuses espagnoles, réfugiées politiques.Bonneuil-en-France a enfin accueilli un hospice pour vieillards. Fondé en 1890 par le legs testamentaire d'Adélaïde Deslandes, riche propriétaire de la commune, l'établissement tomba en déshérence après la Seconde Guerre mondiale et ferma définitivement ses portes en 1963. Il était géré par un conseil d'administration présidé par le maire ; les soins étaient prodigués par les sœurs de la Congrégation des filles de la Croix.
Bonneuil-en-France est une commune rurale de 715 habitants (population légale 2011, source INSEE) appelés " Bonneilleux ". Elle est située au sud-est du département du Val-d'Oise, en limite du département de Seine-Saint-Denis. Elle est entourée par les communes de Gonesse, Arnouville et Garges-lès-Gonesse dans le Val-d'Oise, Dugny et Le Blanc-Mesnil en Seine-Saint-Denis.Trois cours d'eau la traversent : le Petit Rosne et la Morée sont des affluents du Croult, qui lui-même se jette dans la Seine. La Morée a toutefois été couverte au XIXe siècle ; son emplacement correspond à la limite entre Bonneuil-en-France et Dugny.Le village a la particularité d'être traversé par l'aéroport du Bourget : de ce fait, le hameau du Pont-Yblon (autrefois rattaché à la paroisse de Dugny), se trouve isolé du reste de la commune. Il est intéressant de noter également la présence d'un lieu-dit dénommé Les Hazerets. D'après la monographie rédigée par l'instituteur de la commune en 1899, ce nom serait une déformation de " lazaret " (hôpital) et ferait référence à l'époque des guerres de religion, où des cabanes avaient été construites afin de prodiguer des soins aux blessés lors de combats. L'instituteur évoque par ailleurs la découverte de nombreux corps sur le site dans les années 1880.Il est fait mention du territoire de Bonneuil-en-France dès le VIIe siècle, alors que Dagobert en accorde la jouissance aux moines de Saint-Denis. En 832, lors du partage des terres de l'abbaye de Saint-Denis, les terres de Bonneuil sont inventoriées. A partir du XVIe siècle, la seigneurie appartient à la famille de Thou, puis de Harlay, par alliance.La commune compte plusieurs édifices notables. Ainsi, l'église Saint-Martin, monument gothique établi au XIVe siècle et menaçant ruine en 1738 selon les mots de l'Abbé Lebeuf dans son Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris (1754), a été reconstruite entre 1768 et 1773. Elle a bénéficié d'une restauration en 2006 et abrite notamment une pieta du XVIe siècle en bois polychrome. L'instituteur évoque également un château " récemment restauré ", qui en 1870 a abrité des religieuses espagnoles, réfugiées politiques.Bonneuil-en-France a enfin accueilli un hospice pour vieillards. Fondé en 1890 par le legs testamentaire d'Adélaïde Deslandes, riche propriétaire de la commune, l'établissement tomba en déshérence après la Seconde Guerre mondiale et ferma définitivement ses portes en 1963. Il était géré par un conseil d'administration présidé par le maire ; les soins étaient prodigués par les sœurs de la Congrégation des filles de la Croix. Les activités de la commune ont longtemps été majoritairement tournées vers les cultures céréalières. Deux moulins, appartenant à la marquise de Vieuxbourg, ont été recensés dès 1717 lors d'une enquête menée par l'intendant de la généralité de Paris. Bonneuil-en-France a par ailleurs compté de nombreux boulangers jusqu'à la Révolution. En 1899, l'instituteur cite l'existence d'un meunier, de quelques blanchisseurs, d'un charron, d'un fabricant " de menus objets pour serrures " et de trois épiciers et marchands de vin. Il fait également allusion aux dépôts d'engrais qui sont situés le long de la route d'Arnouville : l'implantation d'industries chimiques dans le secteur se poursuivra dans la première partie du XXe siècle.
MONUMENTS ET/OU MOBILIERS REMARQUABLES :
-Hospice.
-Château
-Eglise
-Saint-Martin.